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Déclic ou déclin ?

Trois données tendances :

- La fréquentation du réseau Stan n’a augmenté que de 2,7% en 2007 alors qu’en moyenne elle a augmenté de 5% dans les autres réseaux de transport public urbain français (source UTP).

- La population de l’unité urbaine de Nancy (c’est-à-dire l’agglomération nancéienne dans le jargon de l’Insee), dans ses limites fixées en 1999 (qui correspondent grosso-modo au périmètre de desserte du réseau Sub, c’est à dire de Pompey au nord à Dombasle et Neuves-Maisons au sud) totalise 332 564 habitants au dernier recensement. Ce qui signifie qu’elle n’a gagné que 1 202 habitants supplémentaires, soit +0,05% d’augmentation par an.
La moyenne dans les autres agglomérations françaises avoisine les +5% par an.

- La population de l’aire urbaine de Nancy, toujours dans ses limites fixées en 1999 (grosso-modo de Dieulouard à Flavigny et de Gondreville à Damelevières) totalise 414 328 habitants au dernier recensement. Ce qui signifie qu’elle n’a gagné que 3 820 habitants supplémentaires soit +0.13 % par an.
La plupart des autres aires urbaines françaises comparables connaissent un accroissement de l’ordre de +6%.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces (mauvais) chiffres traduisent une agglomération pas si attractive et bien moins en mouvement qu’on le pense.

Une des solutions pour éradiquer la dégringolade nancéienne dans l’échiquier des métropoles françaises : fédérer l’agglomération toute entière, de Pompey à Neuves-Maisons et de Laxou à Dombasle, pour qu’une Communauté urbaine forte puisse assurer et maitriser un développement cohérent et dynamique de tout le territoire qui fait la force de Nancy.

Cette extension de la Communauté Urbaine du Grand Nancy est inévitable à terme. Toutes les structures d’agglomérations des grandes villes françaises tentent de plus en plus de couvrir au maximum le territoire des unités urbaines auxquelles appartiennent les villes-centres, pour être plus puissantes (démographiquement et financièrement) et surtout plus visibles.
Pourquoi Nancy s’en priverait, surtout quand se profil le risque de ne plus figurer parmi les métropoles qui comptent ?

Il s’agira d’un chantier d’envergure, difficile politiquement et sociologiquement. Réussir à faire comprendre aux citoyens et aux élus de la Cugn et des bassins périphériques (Pompey, Neuves-Maisons, Dombasle) qu’ils sont tous des (grands) nancéiens (et pas qu’à travers l’ASNL), qu’ils partagent le même territoire et qu’ils seront plus forts et plus visibles en étant unis sera probablement compliqué. Mais nécessaire.

Aujourd’hui, le Grand Nancy c’est « 20 communes, un même élan » et seulement 260 000 habitants :
Nancy, Vandoeuvre-lès-Nancy, Villers-lès-Nancy, Laxou, Maxéville, Malzéville, Saint-Max, Dommartemont, Essey-lès-Nancy, Seichamps, Pulnoy, Saulxures-lès-Nancy, Tomblaine, Art-sur-Meurthe, Jarville-la-Malgrange, Laneuveville-devant-Nancy, Heillecourt, Fléville-devant-Nancy, Houdemont et Ludres.

Demain, pourquoi pas imaginer « 38 communes, un même élan » pour un vrai Grand Nancy qui correspond réellement à l’échelle de l’agglomération (340 000 habitants) et capable de donner tous les moyens nécessaires à l’ambition de Nancy et sa couronne ?
A quand Champigneulles, Frouard, Pompey, Bouxières-aux-Dames, Custines, Lay-Saint-Christophe, Liverdun, Dombasle-sur-Meurthe, Varangéville, Saint-Nicolas-de-Port, Rosières-aux-Salines, Chaligny, Chavigny, Bainville-sur-Madon, Messein, Neuves-Maisons, Richardménil et Pont-Saint-Vincent intégrées à la communauté urbaine ?

Les transports et la mobilité sont un des vecteurs communs à tous ces morceaux du territoire. Le déploiement de la carte SimpliCités et de la gamme MixCités en août 2008 sur tout le bassin de vie (voir ici) est un premier pas; la redynamisation prévue du réseau Sub sera le second.
L’étape la plus importante –et surtout la plus pertinente- serait d’unifier le réseau Sub au réseau Stan ou plutôt d’effacer le premier pour étendre le second à tout le bassin de vie.
Ça impose évidemment une structure intercommunale commune et unique (c’est-à-dire une Cugn étendue), mais ça sous-entend aussi la possibilité de mener des projets attendus par tous les habitants du bassin de vie comme l’emblématique tram-train (la feu « star » des débats de la dernière campagne municipale à Nancy en 2008), projet qui risque fortement (et malheureusement) de ne pas se réaliser tant les structures intercommunales concernées sont (inutilement) nombreuses aujourd’hui.

En attendant le déclic, c’est plutôt le déclin qui s’annonce sur une agglomération nancéienne qui s’avère bien moins en mouvement (ou alors dans le mauvais sens) que les autres métropoles régionales françaises, dont certaines sont pourtant elles aussi situées dans le Nord-Est..

Voir aussi :
. Peut-on constater à travers les carences des TC le signe d’une intercommunalité qui ne correspond pas (ou plus) à la réalité ? (14/11/2008)
. Carte SimpliCités et intégration tarifaire renforcée : le premier pas vers un vrai Grand Nancy ? (22/08/2008)


  • Mordorian dit :

    Nancy fait-elle vraiment moins bien que des villes aux caractéristiques socio-économiques similaires ? Comparer le résultat de Nancy au résultat national (i.e. la moyenne nationale) n’a, de mon point de vue, pas forcément grand sens car il se peut que l’on compare en réalité des choux et des patates. Alors que prendre le temps de comparer Nancy à des agglomérations similaires en termes de caractéristiques socio-économiques serait peut-être davantage pertinent (et éclairant) sur son évolution.

    En outre il me semble nécessaire de ne pas oublier deux choses :

    1) lorsqu’une ville devient membre d’une communauté urbaine elle ne peut plus la quitter (alors que c’est possible pour une communauté d’agglo, cf. l’exemple de Palavas les Flots à Montpellier). Les villes ne sont donc guères incitées à intégrer une structure de ce type car cela signifierait pour elle la perte totalement irréversible de liberté sur des compétences clés telles certaines formes de fiscalité… (ou alors au prix d’alliances politiques quelque peu hasardeuses…) La solution, pour Nancy, serait alors de peut-être se transformer en une communauté d’agglomération (c’est d’ailleurs ce type de strcuture qui devrait être en place, Nancy n’étant pas la « cible » des communautés urbaines telles que définies par la loi). Là il serait peut-être possible de « débloquer » le dossier et de fédérer, enfin, toutes les communes concernées par le projet d’agglomération (comme tu le dis). Le hic, cependant, c’est que les CA ont des dotations de la part de l’Etat qui sont moindres que les CU, alors les communes actuellement membres de la CU risquent de ne pas être trop d’accord pour transformer le Grand Nancy en communauté d’agglomération… Bref tout ça pour dire qu’il existe des incitations fortes allant à l’encontre de la logique communautaire, et il faudrait peut-être trouver un moyen de les contourner (mais lequel ??).

    2) est-on vraiment certain que l’on puisse faire quelque chose pour développer une ville ? Dans les années 1960 on a décidé que Paris ne devait plus être Paris et qu’il fallait des métropoles d’équilibre pour éviter la macrocéphalie ambiante. 20 ans après, la politique a échoué et on a décidé de l’abandonner. Je pense que dans le cas présent on est dans exactement le même type de situation : Nancy n’attire pas. Pourquoi ? Manque lpeut-être a mer, le soleil, la montagne (mais à ça on y changera rien). Manque aussi un dynamisme économique ? Peut-être, mais là aussi on ne pourra pas y changer grand chose (les politiques économiques se révèlent, sauf crise majeure comme celle d’aujourd’hui [et sous réserve d'être bien menées, hors la politique du gouvernement pose de gros doutes sur son efficacité], la plupart du temps inefficaces). Bref, on ne sait déjà pas ce qui manque à Nancy pour qu’elle attire, et même si on le savait rien n’indique qu’on soit capable de mener une politique allant dans le sens qu’il faut. La simple volonté politique ne suffit donc pas tout simplement car dans le fond il y a des « déterminants » à la croissance d’une ville que l’on ne connait pas (et donc sur lesquels on ne peut pas avoir d’action). Mais le fait de ne pas pouvoir mener une politique DE DEVELOPPEMENT est-il vraiment inquiétant ? Moi j’aurais envie de dire « non, au contraire » : voyez Toulouse par exemple, qui connait des taux de croissance hallucinants. L’urbanisation est anarchique, la voiture particulière devient le seul mode de transport pertinent (avec tout ce que ça engendre en termes de bouchons, pollution et autre), et plus généralement l’agglomération part dans tous les sens sans que personne ne soit capable de faire quelque chose. Je souhaite d’ailleurs bien du courage à l’éxecutif toulousain qui devra gérer les externalités négatives qu’un tel manque de matirise de l’urbanisation va nécessairement entrainer… Mais Nancy, qui a d’une certaine façon la « chance » de la stabilité, pourquoi donc ne pas en profiter pour poser un diagnostic dont on est certain qu’il sera encore valable dans quelques années (alors qu’à Toulouse ça ne sera plus le cas tant la ville se développe vite), pour que suivent ensuite des politiques publiques (de transport et d’urbanisme notamment) dont on sera certains à la fois du résultat et de la pertinence ? Vouloir attirer à tout prix de nouveaux habitants (en plus du fait que c’est très difficile [voire impossible]) ne me semble pas une bonne politique ; la seule politique qui devrait avoir cours est celle qui consiste à vouloir améliorer le niveau de vie des habitants qui sont déjà là (ne serait-ce que parce que ce sont eux qui ramènent 100% des impôts collectés… [je parle des seuls impôts, pas des "contributions" totales]).

    Bref, Nancy a peut-être été de par le passé une métropole de dimension nationale, mais ça n’est aujourd’hui plus le cas (ou alors de façon erratique et/ou anecdotique). Faut-il vraiment s’en plaindre ? Faut-il tomber dans le travers bien connu des messins de « c’est moi qui a la plus grosse » ? Je n’en suis pas certain car au final, que peut-on tirer d’un tel « statut » si ce n’est un prestige mal placé ? Voire peut-être même des politiques qui se révèlent au final complètement contre-productives [cf le métro de Toulouse : 25 ans de délais et 2 MILLIARDS d'euros de dettes pour Tisséo pour 30 km de métro, alors qu'en parallèle le réseau de transport collectif hors métro laisse franchement à désirer. Etait-ce vraiment la solution, les deux lignes de métro ? Ou alors l'exécutif toulousain de l'époque ne s'est-il pas laissé convaincre sur des arguments de prestige plutôt que sur des arguments purement rationnels de développement des services aux citoyens ? Car avec 2 milliards d'euros, qui ont donné environ 30 km de métro, on aurait pu faire entre 80 et 100 km de tramway... Et là Toulouse, au moins dans sa partie centrale, aurait alors pu avoir un très solide réseau de transport en commun...]).

    Soyons honnêtes avec nous mêmes, cessons la recherche à tout prix du prestique. La « gloire » de Nancy est derrière elle, derrière nous. Aujourd’hui il me semble davantage nécessaire de donner à tous les grands nancéiens (j’entends par là tous les habitants de l’agglomération) des services publics pertinents, efficaces et pas chers plutôt que se lancer dans une politique de prestige qui n’aura guère de conséquences réelles (ou alors même des conséquences négatives comme dit précédemment). N’y a-t-il pas urgence, à Nancy, sur le réseau de transport collectif, qui cumule à lui seul quatre et bientôt cinq réseaux différents ? N’y a-t-il pas urgence sur le réseau de TCSP (qui souffre d’une technologie peut-être inadaptée car trop peu capacitaires), le tram-train ? N’y a-t-il pas urgence sur le développement et la réhabilitation de certains quartiers ?

    Profitons donc de la situation présente pour faire de Nancy une ville non pas championne de la croissance économique ou démographique, mais dans laquelle les services publics, l’urbanisme, les transports et j’en passe, seront exemplaires. Une ville où il fera tout simplement bon vivre. Et si ça se trouve c’est peut-être ça d’ailleurs la clé du succès, pour attirer de nouveaux habitants (qui sait ?).

    Alors faire une communauté urbaine ou d’agglomération élargie, oui, bien sûr, c’est une évidence, mais faisons-le pour les bonnes raisons.

  • BoDiAbLe dit :

    « Nancy fait-elle vraiment moins bien que des villes aux caractéristiques socio-économiques similaires ? Comparer le résultat de Nancy au résultat national (i.e. la moyenne nationale) n’a, de mon point de vue, pas forcément grand sens car il se peut que l’on compare en réalité des choux et des patates. Alors que prendre le temps de comparer Nancy à des agglomérations similaires en termes de caractéristiques socio-économiques serait peut-être davantage pertinent (et éclairant) sur son évolution »

    Justement c’est une moyenne nationale dans laquelle sont donc comptés les choux mais aussi les patates, c’est-à-dire les grandes agglomérations mais aussi celles de moindre importance, bref une moyenne, donc ça parle.

    Si tu veux comparer Nancy aux agglomérations strictement comparables, comme Orléans, Angers ou même Dijon, ça fait encore plus mal, le taux annuel d’accroissement de leurs aires urbaines frise les 8%.

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    « lorsqu’une ville devient membre d’une communauté urbaine elle ne peut plus la quitter (alors que c’est possible pour une communauté d’agglo, cf. l’exemple de Palavas les Flots à Montpellier). Les villes ne sont donc guères incitées à intégrer une structure de ce type car cela signifierait pour elle la perte totalement irréversible de liberté sur des compétences clés telles certaines formes de fiscalité… (ou alors au prix d’alliances politiques quelque peu hasardeuses…) La solution, pour Nancy, serait alors de peut-être se transformer en une communauté d’agglomération (c’est d’ailleurs ce type de strcuture qui devrait être en place, Nancy n’étant pas la cible; des communautés urbaines telles que définies par la loi). »

    La CU à Nancy n’est pas concernée par ce nombre minimum d’habitants ayant été crée avant les lois Chevènement de 2002.
    De plus, certaines dérogations existent pour qu’une commune quitte la CU. Ca a déjà été le cas à Lyon.

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    « Là il serait peut-être possible de débloquer; le dossier et de fédérer, enfin, toutes les communes concernées par le projet d’agglomération (comme tu le dis). Le hic, cependant, c’est que les CA ont des dotations de la part de l’Etat qui sont moindres que les CU, alors les communes actuellement membres de la CU risquent de ne pas être trop d’accord pour transformer le Grand Nancy en communauté d’agglomération… Bref tout ça pour dire qu’il existe des incitations fortes allant à l’encontre de la logique communautaire, et il faudrait peut-être trouver un moyen de les contourner (mais lequel ??). »

    Il existe : la décision préfectorale, donc prise par le préfet (ca a été le cas par exemple à Strasbourg pour la commune d’Ungersheim en 2006 il me semble).
    La refonte des collectivités engagée dernièrement et le projet de création de villes-métropoles en plus des départements, qui seraient en fait des mini départements pour les agglomérations qui concernent au moins 40% de la population totale du département est aussi une piste ;)

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    « est-on vraiment certain que l’on puisse faire quelque chose pour développer une ville ? »

    Bien sur, les objectifs sont d’ailleurs définis dans le projet d’agglomération (auquel tu fais pourtant référence un peu plus haut).
    Celui de la CUGN est d’ailleurs accessible sur son site web.

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    « Dans les années 1960 on a décidé que Paris ne devait plus être Paris et qu’il fallait des métropoles d’équilibre pour éviter la macrocéphalie ambiante. 20 ans après, la politique a échoué et on a décidé de l’abandonner. »

    Au contraire, la Diact (ex-Datar) a écrit il n’y a pas longtemps que le concept de métropole d’équilibre (qui étaient au nombre de 8 dont Nancy-Metz) avait réussi (voir Toulouse, Lyon ou Lille) sauf pour Nancy-Metz du fait de leur éternelle gue-guerre entre les deux villes qui abouti à des inepties comme l’A4 au tracé presque inutile ou l’emplacement de l’aéroport dans les champs de patates.

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    « Je pense que dans le cas présent on est dans exactement le même type de situation : Nancy n’attire pas. Pourquoi ? Manque lpeut-être a mer, le soleil, la montagne (mais à ça on y changera rien). »

    Il manque aussi la mer, le soleil et la montagne à Strasbourg, qui est passée de 389 000 à 440 000 habitants entre 1982 et 2006, alors que Nancy stagne à 330 000. Et que dire de Lille ou d’Orléans, pour ne citer que ces deux agglomérations toujours attractives ?

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    « Manque aussi un dynamisme économique ? Peut-être, mais là aussi on ne pourra pas y changer grand chose (les politiques économiques se révèlent, sauf crise majeure comme celle d’aujourd’hui [et sous réserve d'être bien menées, hors la politique du gouvernement pose de gros doutes sur son efficacité], la plupart du temps inefficaces). »

    On n’y peut rien ?
    A Grenoble, Minatec et toute la recherche autour des nanotechnologies qui place Grenoble au 2eme pole scientifique français après l’Ile de France sont principalement financées par l’agglomération et le département.

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    « Bref, on ne sait déjà pas ce qui manque à Nancy pour qu’elle attire, et même si on le savait rien n’indique qu’on soit capable de mener une politique allant dans le sens qu’il faut. »

    Bien sûr que si on le sait, l’Insee le décrit, et d’ailleurs la dernière réunion Insee/Préfet Blanc (missionné pour la redynamisation du Grand Est suite aux restructurations militaires)/CG54 /Région Lorraine/Grand Nancy qui s’est tenue à Villers en décembre dernier a fixé des objectifs.

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    « La simple volonté politique ne suffit donc pas tout simplement car dans le fond il y a des déterminants à la croissance d’une ville que l’on ne connait pas (et donc sur lesquels on ne peut pas avoir d’action). Mais le fait de ne pas pouvoir mener une politique DE DEVELOPPEMENT est-il vraiment inquiétant ? Moi j’aurais envie de dire non, au contraire : voyez Toulouse par exemple, qui connait des taux de croissance hallucinants. L’urbanisation est anarchique, la voiture particulière devient le seul mode de transport pertinent (avec tout ce que ça engendre en termes de bouchons, pollution et autre), et plus généralement l’agglomération part dans tous les sens sans que personne ne soit capable de faire quelque chose. Je souhaite d’ailleurs bien du courage à l’éxecutif toulousain qui devra gérer les externalités négatives qu’un tel manque de matirise de l’urbanisation va nécessairement entrainer… »

    Tu compares plus que des « choux et des patates » là, pour reprendre ton expression.
    Tu compares une métropole presque millionnaire (Toulouse) à une agglomération moyenne de 300 000 habitants (Nancy).
    Tu compares un pôle urbain enclavé et dominant un vaste territoire vide sur lequel il peut appuyer tout son rayonnement (Toulouse) à une ville moyenne (Nancy) qui appartient à une région fortement urbanisée (comme quasi toutes les régions du « nord ») où son aire d’influence est limitée par celle d’autres villes voisines (plus nombreuses qu’en Midi Pyrénées), ne serait-ce que par Toul, à seulement 16km qui a sa propre aire urbaine. C’est dire la densité.

    Je te propose de comparer avec Strasbourg, Rennes ou Tours, des villes au profil plus proche de celui de Nancy, et tu auras une toute autre analyse sur la situation, inquiétante, de Nancy (que tu connais assez mal finalement à la lecture de ton commentaire, surtout la fin).

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    « Mais Nancy, qui a d’une certaine façon la chance de la stabilité, pourquoi donc ne pas en profiter pour poser un diagnostic dont on est certain qu’il sera encore valable dans quelques années (alors qu’à Toulouse ça ne sera plus le cas tant la ville se développe vite), pour que suivent ensuite des politiques publiques (de transport et d’urbanisme notamment) dont on sera certains à la fois du résultat et de la pertinence ? Vouloir attirer à tout prix de nouveaux habitants (en plus du fait que c’est très difficile [voire impossible]) ne me semble pas une bonne politique »

    Attirer des habitants c’est possible, sur les premières agglomérations françaises, seulement quelques unes n’y parviennent pas : Saint-Etienne, Reims, Le Havre…

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    « la seule politique qui devrait avoir cours est celle qui consiste à vouloir améliorer le niveau de vie des habitants qui sont déjà là (ne serait-ce que parce que ce sont eux qui ramènent 100% des impôts collectés… [je parle des seuls impôts, pas des contributions totales]). »

    Plus d’habitants = plus d’impôts (et plus de dotations aussi). Ca signifie, normalement, plus de moyens pour une meilleure qualité de vie.
    La mairie de Nancy s’est d’ailleurs réjouit au dernier conseil municipal du fait que Nancy soit passée de 105 000 à 107 000 habitants entre les deux recensements.

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    « Bref, Nancy a peut-être été de par le passé une métropole de dimension nationale, mais ça n’est aujourd’hui plus le cas (ou alors de façon erratique et/ou anecdotique). »

    Nancy est toujours une métropole de dimension nationale, 15ème agglomération française, 5ème pôle financier, pôle santé de premier ordre et pôle universitaire majeur.
    C’est gonflé et un peu polémique de dire que ce n’est plus une ville de dimension nationale, c’est une affirmation vraiment pas fondée, balancée comme ça, juste pour le plaisir d’aller à l’encontre.
    C’est signe d’une grande méconnaissance de l’historie de la ville mais aussi de son présent et de son avenir. C’est une position partielle et partiale qui finalement peut-être excusée par ta méconnaissance de Nancy (par le fait de n’y avoir jamais vécu et de l’avoir fréquenté que pendant quelques années de scolarité avant de partir pour Toulouse). C’est néanmoins dommage d’être aussi sûr de toi quand tu affirmes ça.
    Donc Nancy est une ville d’importance nationale évidemment. Cependant, un des objectifs dans mon billet c’était de montrer que d’autres villes la rattrape (et elles sont nombreuses), et qu’elles évoluent plus vite que Nancy.

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    « Faut-il vraiment s’en plaindre ? Faut-il tomber dans le travers bien connu des messins de c’est moi qui a la plus grosse ? Je n’en suis pas certain car au final, que peut-on tirer d’un tel statut; si ce n’est un prestige mal placé ? »

    A Nancy aussi on est malheureusement doué dans le jeu de la comparaison « qui a la plus grosse » avec Metz..

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    « Voire peut-être même des politiques qui se révèlent au final complètement contre-productives [cf le métro de Toulouse : 25 ans de délais et 2 MILLIARDS d'euros de dettes pour Tisséo pour 30 km de métro, alors qu'en parallèle le réseau de transport collectif hors métro laisse franchement à désirer. Etait-ce vraiment la solution, les deux lignes de métro ? »

    Il n’y a pas que Toulouse en France.
    Dans ce cas prends Montpellier où le réseau de tramway se développe extraordinairement vite (plus de 35 km aujourd’hui alors que la première ligne a été inaugurée en même temps que celle de Nancy, travaux de la troisième ligne qui débutent et « officialisation » de la quatrième hier lors des vœux de Georges Frêche aux montpellierains)
    Il y a aussi des très bons exemples du côté de Nantes (dont l’explosion démographique et économique arrive juste après celles de Toulouse et Montpellier), ou Strasbourg, Angers, Grenoble, Mulhouse etc où les choix s'avèrent raisonnés, raisonnables et développés de façon emblématique et rapidement.

    Toulouse est un très mauvais exemple dans le domaine des transports en commun et de l’urbanisme, on le sait.

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    « Ou alors l'exécutif toulousain de l'époque ne s'est-il pas laissé convaincre sur des arguments de prestige plutôt que sur des arguments purement rationnels de développement des services aux citoyens ? Car avec 2 milliards d'euros, qui ont donné environ 30 km de métro, on aurait pu faire entre 80 et 100 km de tramway... Et là Toulouse, au moins dans sa partie centrale, aurait alors pu avoir un très solide réseau de transport en commun...]). »

    On s’en fou un peu de Toulouse en fait, c’est vraiment pas la bonne comparaison ;)

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    « Soyons honnêtes avec nous mêmes, cessons la recherche à tout prix du prestique. La gloire de Nancy est derrière elle, derrière nous. »

    Faut pas pousser. La « gloire de Nancy » comme tu dis continue de croître surtout dans ses domaines d’excellence : université (Label Plan Campus obtenu dernièrement, projet Artem), Santé (pôle santé en expansion aussi bien à Brabois (cancéropôle, entre autres) que sur les sites de Central), etc.

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    «Aujourd’hui il me semble davantage nécessaire de donner à tous les grands nancéiens (j’entends par là tous les habitants de l’agglomération) des services publics pertinents, efficaces et pas chers plutôt que se lancer dans une politique de prestige qui n’aura guère de conséquences réelles (ou alors même des conséquences négatives comme dit précédemment)».

    C’est le but d’étendre la CUGN à toute l’agglomération à laquelle tu fais référence dans ton argumentaire : ça permettrait d’en finir avec cette situation unique en France et dissuasive pour l’usage des transports de deux réseaux de transport distincts et à deux vitesse : Stan d’un côté et Sub de l’autre ; ça permettrait aussi de rendre cohérent le développement de tout le bassin de vie et donc de faire des économies.

    L’unité urbaine de Nancy, donc l’agglomération de Nancy comprend les communes du bassin de Pompey, de celui de Neuves-Maisons et de celui de Dombasle. C’est un fait décrit par l’Insee (et prouvé par l’existence du réseau Sub). Alors que partout ailleurs on cherche au maximum à couvrir de sa collectivité intercommunale toutes les communes de son bassin de vie, à Nancy on se prive de communes distantes d’à peine 5 km du centre ville alors qu’à Champigneulles on se sent autant nancéien qu’à Ludres (12 km du centre) ; C’est in découpage « politique » qui nuit à Nancy, parce que c’est moins de poids, moins d’argent, moins de visibilité pour la ville (c’est horrible de lire que l’agglomération de Nancy c’est 260 000 habitants, c’est à dire autant que Mulhouse ou Orléans alors qu’en réalité l’agglomération nancéienne c’est 330 000 habitants, autant que Montpellier (Insee 2006) par exemple). Avec ce découpage on joue dans une cour de « plus petits » que nous.
    En terme de visibilité, ça compte énormément (c’est d’ailleurs pour ça qu’ailleurs n cherche à capter le maximum de communes dans son intercommunalité).

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    « N’y a-t-il pas urgence, à Nancy, sur le réseau de transport collectif, qui cumule à lui seul quatre et bientôt cinq réseaux différents ? N’y a-t-il pas urgence sur le réseau de TCSP (qui souffre d’une technologie peut-être inadaptée car trop peu capacitaires), le tram-train ? N’y a-t-il pas urgence sur le développement et la réhabilitation de certains quartiers ? »

    A la fin de mon billet je précise bien que pour obtenir une politique cohérente et pertinente dans ces domaines, l’accumulation de strates administratives est nuisible.
    Sur le bassin de Nancy on a 5 réseaux de transport parce que justement o na 5 intercommunalités là où il n’en faudrait qu’une. C’est toit le but de mon billet, prouver qu’on empêche le bassin de vie de « s’épanouir » correctement parce qu’on s’enquiquine à accumuler les strates administratives là où la CUGN suffirait (et améliorerait les choses).

    Le tram-train, dans la configuration politiques et administrative du bassin de Nancy, est quasiment impossible à mettre en place tant il va devoir falloir mettre autour de la table un nombre impressionnant de collectivités.
    Ailleurs ça serait Agglo+Département+Région(+ Etat). Nous ça sera CUGN+toutes les communautés de communes concernées+le SMTS+département+Région+Etat…

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    « Profitons donc de la situation présente pour faire de Nancy une ville non pas championne de la croissance économique ou démographique, mais dans laquelle les services publics, l’urbanisme, les transports et j’en passe, seront exemplaires. Une ville où il fera tout simplement bon vivre. Et si ça se trouve c’est peut-être ça d’ailleurs la clé du succès, pour attirer de nouveaux habitants (qui sait ?).
    Alors faire une communauté urbaine ou d’agglomération élargie, oui, bien sûr, c’est une évidence, mais faisons-le pour les bonnes raisons.»

    Tu as cité les mêmes raisons que moi dans ce billet mais aussi dans les autres billets qu’on a déjà rédigé à ce sujet (cf. les liens proposés à la fin de ce billet) qui me pousse à penser qu’on a besoin d’une véritable structure unique à l’échelle du bassin.

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    On te connaît contradicteur, mais de là à t’imaginer te retrancher tout seul dans tes arguments, je n’aurais pas cru ! ;)
    Si ça peut te rassurer, l’idée détendre la CUGN à tout le bassin de vie est tout sauf une question de prestige à mes yeux : c’est surtout dans un objectif de cohérence territoriale (et tout le bien qu’elle apporte, d’abord en terme de transports en commun mais aussi pour le reste ;)) que je la prône.
    La population de l’agglomération (et plus globalement de la Lorraine toute entière) vieillit et ne croît plus. C’est ce qui a de plus néfaste à un territoire. Et malheureusement les derniers chiffres (et les conclusions de l’Insee Lorraine sur l’évolution (démographique mais pas que) de l’agglomération nancéienne ne sont pas bons voire même pessimistes.

    Je suis néanmoins content de constater que malgré tout nous arrivons à la même conclusion : faisons une communauté urbaine élargie pour améliorer la qualité de vie de tout le bassin nancéien ;)

  • Nein dit :

    Mordo tu ne tient pas compte du vieillissement de la pop.
    L’UU Nancy stagne à 332 000 habitants mais la population vieilli
    on a un solde naturel positif mais les jeunes se tirent. C’est ca qui est inquietant pour l’avenir.l’INSEE prévoit la baisse du nombre d’habitants à partir de 2012.Tout sauf une chance comme toi tu dit

  • Bluntzer Jonathan dit :

    Mordorian, ta conclusion est exactement la même que celle de Bodiable faisons une communauté urbaine qui favorise et qui améliore la qualité de vie sur l’agglomeration tout entier ; en terme de transport collectif bien sur mais aussi dans les autres domaines. Le message de Bodiable est le meme en tout point ; mon opinion sur la question converge aussi en ce sens.

    A propos de la qualité de vie (t’y fait reference a la fin de ton com) il est deja reconnu qu’il fait bon vivre à Nancy ; d’ailleurs plusieurs fois la ville a vu sa qualite de vie reconnue dans les classements des magazines mais on dirait que ca ne suffit pas pour attirer et renouveler le nombre d’habitants malheureusement. Il faut aller plus loin.

  • BoDiAbLe dit :

    Pour résumer l’idée du billet :
    L’attractivité = plus d’entreprises = plus d’habitants = plus d’argent = plus de qualité de vie.
    Un des outils qui booste l’attractivité c’est la visibilité, l’image (cf. le développement de Montpellier qui a en partie été boosté par de grandes campagne de com novatrices dans es années 80, « Montpellier la surdouée »).
    La visibilité de Nancy sera en partie accrue lorsque sur une carte des grandes villes Nancy apparaitra. Et c’est pas avec les 260 000 habitants « seulement » de la CUGN dans sa configuration actuelle qu’on risque d’être reconnus comme il se doit.
    On a la chance d’avoir un bassin fort de 340 000 habitants, autant l’exploiter à fond.

    Mais surtout une Cugn élargie à tout le bassin de vie permettrait en plus de n’avoir qu’un seul réseau de transport, plus lisible donc plus attractif. Et de surcroît de mettre en place bien plus facilement des actions pertinentes comme le tram-train.

    Je pense que les transports sont vraiment l’élément le plus fédérateur de toute l’agglomération nancéienne, de Pompey à Dombasle.

    Utilisons ce domaine pour installer une unité territoriale sur tout le bassin qui nous mènera à l’instauration d’une structure intercommunale unique (une Cugn étendue), donc à l’instauration d’une « communauté de destin » à l’échelle la plus pertinente, celle du l’unité urbaine, celle de l’agglomération au sens démographique. La véritable agglomération quoi.

    Les transports en commun seront les premiers à en sortir gagnants, et c’est bien là le principal objectif de blogOstan.

    Pour info et à titre de comparaison, voici le nombre de communes dans les structures intercommunales de quelques grandes villes :
    Lyon (57), Metz (40), Strasbourg (28), Saint-Etienne (43), Besançon (57), Lille (85), Rennes (37), Caen (29), Rouen (45), Montpellier (31), Amiens (33),…Nancy (20)…

    Bonne nuit (il est tard !) ;)

  • Mathieu dit :

    Mordorian ;
    Tu te trompes de débat à mon avis. Je m’explique : Je crois que Bodiable a voulu démontrer par les chiffres particuliérement mous de fréquentation du réseau STAN un manque d’attractivité du réseau qui traduisent plus globalement la baisse de l’attractivité de toute l’agglomèration de Nancy ; hypothèse confirmée par le dernier recensement de l’I.N.S.E.E.

    Alors avoir une Communauté Urbaine du Grand Nancy (C.U.G.N.) agrandie à toutes les villes qui composent physiquement l’agglomération de Nancy devrait permettre de mettre en place un réseau de transport en commun bien plus compétitif grâce à sa cohérence (on efface tous les réseaux périphériques comme SUB ou SIT pour un seul réseau STAN) qui le rendrait plus « lisible » comme le dit Bodiable.
    En outre cela permettrait de réussir à construire des projets structurants pour l’agglomération et les T.C. comme le tram – train car le nombre d’institutions concernées serait diminué.

    Je pense que tu es allé chercher trop loin ou alors la petite bète. Cela dit la discussion est intéressante malgré sa complexité.

    Mathieu

  • Mordorian dit :

    @ Mathieu : je t’avouerais que tant qu’il y a des choses qui me « gènent » je cherche à les éclaircir au maximum, quitte en effet à donner l’impression de « chercher la petite bête »… Mais bon j’assume hein !! lol

    Sinon oui je suis bien évidemment d’accord qu’il devient urgent de bâtir un réseau unique à l’échelle de l’agglo toute entière. D’ailleurs, j’y pense, pourquoi ne pas explorer la piste du SMTC, qui permettrait de contourner les incitations négatives qui font que la CUGN ne s’étend pas ? J’entends par là qu’avec un SMTC il est possible d’être « intercommunalité » (à Toulouse le SMTC couvre la Communauté Urbaine mais aussi une autre grosse CA de l’agglomération) et dans ce cas on s’évite la fastidieuse tâche de l’extension de la CUGN à d’autres communes. Je pense d’autant plus à cette question qu’à ce jour un SMTC existe déjà, le SMTS qui gère le Sub. Alors, donc, pourquoi ne pas réfléchir à lui donner compétence pour tous les TC sur le bassin de vie ? A la fois sur la CUGN, la CC du Bassin de Pompey, et les autres CC (Moselle et Madon, Sel et Vermois) ? Des 36 réseaux de l’agglo on ne passe plus qu’à un seul, et on change dès lors de perspective…

    Qu’en pensez-vous ?

  • Coyotte54 dit :

    La France gagne de plus en plus d’habitants et la Lorraine n’en profite pas la preuve avec les mauvais resultats de Nancy. Et si on suit le raisonnement de Mordorian pour qui « la gloire de Nancy appartient au passé » il faut se résigner au déclin tranquille. Pas d’accord !!!

    Le Grand Nancy plus grand et fort aurait des avantages pour les déplacements mais aussi dans beaucoup d’autres domaines et services à la population.

    mais les politiques et les policiens ne lacheront jamais leur petit bout de gras et c’est pas demain la veille qu’on trouvera un consensus pour aggrandir l’agglomeration nanceenne au depend de celle ci malheureusement.

  • Jerôme dit :

    Bravo pour ce débat intéressant et argumenté. A noter que sur certains sujets, et je pense notamment aux transports ou à l’emploi avec la Maison de l’emploi du grand Nancy, la communauté urbaine réfléchit déjà bien-sûr au-delà de ses limites administratives.
    S’agissant des évolutions démographiques, cela relève également d’une problématique générale régionale, qui montre que la Lorraine dans son ensemble a encore des progrès à faire en terme d’attractivité. A lire à ce titre l’intéressante analyse de l’INSEE sur les évolutions démographiques en Lorraine : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/lor/themes/el/el153/el153.pdf

  • Kikosord dit :

    Je pense que nancy devrait agrandire sa communauté urbaine d’agllomération vers son aire urbaine (+ de 400 000 habitants).

    Les transport vers les communes de son bassin (+500 000) de vie devrait etre devellopé.

    Ensuite je pense que la commune de nancy devrait fusionner avec celle de vandoeuvre, jarville, viller, laxou et maxeville pour former une ville de 200 000 habitants qui aurait plus de poid au niveau national et européen.
    Jarville, Vandoeuvre seraient nancy sud laxou et viller seraient les quartier ouest (ou sud) de nancy et avec les logements de maxeville nord et laxou nord, ainsi que le plateau et le hdl sa serait nancy nord.

    C’est un peu simlpliste comme sa mais notre ville aura vraiment plus de poid que des ville comme montpellier, rennes qui sont largement plus petite mais plus à l’affiche dut aux nombre d’habitants de leur ville centre et de leur communauté de communes élargit.

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